Sans doute ces propos peuvent-ils convenir à quelques habitants de la commune de Plougastel-Daoulas en Finistère, et au renouveau d’une tradition dont ils sont à l’origine depuis 1981. S’inscrivant dans une tendance d’un besoin du sacré inhérent à l’homme, on peut penser que ce renouveau d’une tradition spécifique à la presqu’île de Plougastel – au même titre que ses fraises et son calvaire en sont les attributs – participe également d’un mouvement de patrimonialisation (mise en valeur du patrimoine) depuis quelques années.
Plougastel-Daoulas
Enfant d’un pays déjà célébré par Cambry près de deux siècles plus tôt à l’occasion d’un voyage dans le Finistère, Louis-Marie Bodénès décrit ainsi simplement sa commune : « PLOUGASTEL est une presqu’île parfaitement délimitée par la rade de BREST dans laquelle elle s’allonge, par l’ELORN, le cours inférieur de la rivière de DAOULAS et du côté de la terre par les landes de LOPERHET. Elle est isolée, mais non éloignée, de BREST et de LANDERNEAU. C’est une paroisse cornouaillaise à la limite du LÉON. [...] Les hommes sont appelés les Plougastels, tout simplement, et les femmes les Plougastellen. » C’est dans ce cadre, dont en particulier les propos enthousiastes et poétiques de Cambry rejoignent étrangement les nombreuses évocations du “verger d’Éden” et des “îles fortunées”, que la tradition du breuriez s’est exercée en tant que l’une des formes d’expression du caractère si particulier et spécifique à cette commune. Ces merveilleuses évocations, le plus souvent insulaires, expriment le regret de l’état de nature et de l’âge d’or perdu, où « dans les mentalités de jadis un lien quasi structurel unissait bonheur et jardin. » Mais c’est aussi dans ce lieu édénique, cet « isolat étroitement refermé », que la tradition du breuriez commencera à décliner à partir des années 1920 (cf. courbe et histogramme), jusqu’à la totale disparition sous sa forme spontanée en 1980.
I. La cérémonie du breuriez
La cérémonie du breuriez est une forme de rituel commémoratif (cf. ci-dessous en bleu), auquel on reconnaît une origine celtique, et se déroulant chaque 1er novembre dans la commune de Plougastel-Daoulas. La solidarité entre vivants pour les membres d’un même breuriez existe également au delà de la vie, et s’exprime envers les morts au cours de ce rituel représentant la manifestation la plus remarquable de cette forme de rapports privilégiés au jour de la Toussaint. Cette manifestation constitue sans doute la forme essentielle de la solidarité entre membres d’un même breuriez. Elle leur permet une fois l’an de réunir toutes les familles, pour participer à un rite funéraire particulier afin d’affirmer la fraternité des vivants envers les morts et d’exprimer autant que conforter ainsi symboliquement leur unité et leur cohésion sociale par l’intermédiaire de leurs morts.
Dans le cadre restreint et isolé de la presqu’île, cette conception de la mort prend donc la forme d’un rituel funéraire, qui a subsisté sous sa forme spontanée jusque dans la seconde moitié du XXe siècle.
Simple institution paroissiale en pratique, le breuriez est en fait un “système complexe” ainsi qu’une unité paysanne, et l’on peut estimer qu’il a sa raison d’être dans sa cérémonie, que la communauté des Plougastels a pu maintenir dans ses prolongements historiques sous la forme d’un rituel, auquel correspondent un réseau d’entraide et un réseau territorial constitués des regroupements de familles de plusieurs villages dans toute la commune.
Le jour de la Toussaint, les membres des 23 breuriez (bourg compris) se réunissent en autant de lieux.
La cérémonie du breuriez est une forme de rituel commémoratif (cf. ci-dessous en bleu), auquel on reconnaît une origine celtique, et se déroulant chaque 1er novembre dans la commune de Plougastel-Daoulas. La solidarité entre vivants pour les membres d’un même breuriez existe également au delà de la vie, et s’exprime envers les morts au cours de ce rituel représentant la manifestation la plus remarquable de cette forme de rapports privilégiés au jour de la Toussaint. Cette manifestation constitue sans doute la forme essentielle de la solidarité entre membres d’un même breuriez. Elle leur permet une fois l’an de réunir toutes les familles, pour participer à un rite funéraire particulier afin d’affirmer la fraternité des vivants envers les morts et d’exprimer autant que conforter ainsi symboliquement leur unité et leur cohésion sociale par l’intermédiaire de leurs morts.
Dans le cadre restreint et isolé de la presqu’île, cette conception de la mort prend donc la forme d’un rituel funéraire, qui a subsisté sous sa forme spontanée jusque dans la seconde moitié du XXe siècle.
Simple institution paroissiale en pratique, le breuriez est en fait un “système complexe” ainsi qu’une unité paysanne, et l’on peut estimer qu’il a sa raison d’être dans sa cérémonie, que la communauté des Plougastels a pu maintenir dans ses prolongements historiques sous la forme d’un rituel, auquel correspondent un réseau d’entraide et un réseau territorial constitués des regroupements de familles de plusieurs villages dans toute la commune.
Le jour de la Toussaint, les membres des 23 breuriez (bourg compris) se réunissent en autant de lieux.
« Le 1er novembre, jour où se déroule la cérémonie du breuriez, était l’une des quatre grandes fêtes du temps calendaire celtique. Elle marque le début de la saison sombre comme la fête du 1er mai, six mois plus tard, inaugure la saison claire. Les noms bretons de ces deux fêtes – kala goañv (1er novembre) et kala hañv ou kala mae (1er mai), littéralement “calendes d’hiver” et “calendes d’été” ou “de mai” –, comme celui du mois de novembre – du : “noir” – témoignent encore de ce découpage du cycle annuel en deux moitiés inverses et opposés, hivernale et estivale.Cette nuit du 1er novembre est le véritable commencement de l’année, celle où la nuit l’emporte sur le jour, et c’est en même temps la fin de l’année précédente. C’est une “période close” qui n’appartient ni à l’année qui se termine ni à celle qui commence (C.-J. GUYONVARC’H), une nuit où, selon l’expression de M.-L. SJŒSTEDT, “tout le surnaturel se précipite, prêt à envahir le monde humain”. Son nom irlandais – samain – signifie la “fin ou la récapitulation de l’été” et se retrouve dans le gaulois samonios qui désignait le premier mois de l’année dans le calendrier gallo-romain retrouvé à Coligny, dans l’Ain, à la fin du siècle dernier. » (Donatien LAURENT, Directeur du CRBC, UBO, Brest).
II. Le renouveau d’un rituel funéraire
La réactivation de la coutume du breuriez – d’initiative associative – constitue un besoin pour la société plougastellen, en cours de transformation, de renouer avec des traditions et de ressentir un sentiment d’appartenance à un groupe ou une communauté, même si actuellement, certains “acteurs du rituel”, formant l’assistance, sont simplement spectateurs et “étrangers” à la commune.
Le rituel est désormais dépouillé de son strict cadre référentiel et de toutes les conditions essentielles qui en rendaient auparavant la pratique nécessaire et naturelle au sein de la société traditionnelle plougastellen. Les organisateurs de la cérémonie réactivée du breuriez, relayés par la municipalité et les médias locaux, parlent de « vieille tradition » et de « survie ». Or, n’est-ce pas une erreur que de vouloir à tout prix incorporer dans le champ de la tradition des formes de manifestation altérées d’une coutume ? avec l’idée de permanence de sa transmission – bien qu’il y ait eu rupture en 1980 –, alors qu’elle se déroule indûment et évidemment dans le champ de la modernité, et que, par là, elle y perd donc ce statut traditionnel, qui demeure par définition celui d’un mode de vie tout entier, la façon de vivre d’un milieu social traditionnel qui ne se réduit pas simplement à une forme unique de manifestation. Car la tradition et une pratique traditionnelle sont le fait d’une société traditionnelle à tous les jours de l’année, à chaque aspect de ses jours et dans la moindre de ses manifestations.
Il y a ici un hiatus évident entre la tradition et sa récupération sous une forme nouvelle et altérée, mais la vertu sociale, cohésive et spirituelle de la réactivation de la tradition est tout de même manifeste, et devrait se suffire sans pour autant devoir se positionner en tant qu’“héritière” d’une tradition.
III. Rupture et reprise dans la pratique d’une tradition
Il faut bien constater que la fête et le rituel mettent ici en relief une rupture dans la pratique de la tradition, soit définitive soit avec une reprise, ou alors d’une pratique sans solution de continuité. Ce constat se situe au niveau d’une réflexion qui est à mener sur la longévité des rites.
En 1969, Robert Cresswell remarquait que l’univers spirituel traditionnel des Irlandais avait été banni par l’Église, bien que non détruit, et que le destin de leur autre monde de conception celtique était « l’oubli, comme le reste de la tradition orale, en attendant qu’arrive le stade de développement de la culture industrielle où le besoin se fera sentir de rouvrir ces portes à moitié oubliées. » Mais « il semblerait que l’accès d’un pays au niveau industriel crée en premier lieu une très forte pression sur les habitants des bourgs des campagnes agricoles. » L’industrialisation conduit à un changement radical sur le plan économique, social et des mentalités, ainsi qu’elle provoque un oubli du monde spirituel traditionnel qui n’est plus adéquat, et auquel se substituent d’autres préoccupations parfois plus triviales, avant de revenir à des valeurs spirituelles.
Cozette Griffin-Kremer écrit que « tant que la vie quotidienne ne change pas profondément, la fête ne cesse d’exprimer une adéquation entre la réalité et la perception de la réalité dans des sociétés restées essentiellement rurales, où ce renvoi entre la réalité et la façon de l’organiser sous-tend une compréhension “totale” du monde. » Le mode de vie qui est ici évoqué, applicable sans doute à la commune de Plougastel-Daoulas jusqu’au début des années 1930, n’a cessé de s’altérer par la suite, en dépit d’une “irréductibilité” de ses habitants. Mais aujourd’hui, peut-on penser également avec l’auteur que les campagnes de sauvetage auxquelles chacun peut assister dans les communautés rurales « ne sont pas de simples opérations de récupération, mais l’expression de besoins profonds, parfois diffus et confus, mais toujours présents. » ? Sans verser a contrario dans le pessimisme, on ne peut s’empêcher de songer ici au « romantisme mal taillé » évoqué par Robert Cresswell, et dont il convient d’être conscient. Sans doute assiste-t-on à Plougastel-Daoulas à des opérations de sauvetage comme celle du breuriez, mais qui ne paraissent pas recueillir l’assentiment général des anciens habitants de la commune. Peut-être les plus réticents espèrent-ils secrètement la réouverture des portes de l’autre monde et qu’ils n’osent pas ? ou peut-être n’y croient-ils plus suffisamment ? Mais peut-être jugent-ils aussi qu’il est trop tard et que ce n’est plus le temps ? Quant aux autres, une nostalgie affichée dans la bonne humeur ne suffit pas forcément à renouer avec un mode d’existence révolu, où les gestes avaient un sens profond et une raison d’être. Sans doute assiste-t-on à un regain général de spiritualité, témoignant effectivement de « besoins profonds, parfois diffus et confus », mais donc également d’une désorientation s’expliquant par l’inadéquation entre le souvenir d’une vie passée, la sienne ou celle des autres plus âgés – qu’ils soient des ascendants familiaux ou non –, et les exigences du présent par trop différent et davantage angoissant.
Robert Cresswell concluait que « l’Irlande traditionnelle, voire l’Irlande d’aujourd’hui, disparaît, certes, sans possibilité de retour, mais l’Irlande de demain existe en potentiel déjà. » Dans le même ordre d’idée, mais à une autre échelle, on peut penser que le Plougastel d’aujourd’hui c’est déjà demain, et que sa potentialité s’exprime pleinement, mais sans que l’on puisse pour autant deviner les embûches futures et les changements correspondants.
La réactivation de la coutume du breuriez – d’initiative associative – constitue un besoin pour la société plougastellen, en cours de transformation, de renouer avec des traditions et de ressentir un sentiment d’appartenance à un groupe ou une communauté, même si actuellement, certains “acteurs du rituel”, formant l’assistance, sont simplement spectateurs et “étrangers” à la commune.
Le rituel est désormais dépouillé de son strict cadre référentiel et de toutes les conditions essentielles qui en rendaient auparavant la pratique nécessaire et naturelle au sein de la société traditionnelle plougastellen. Les organisateurs de la cérémonie réactivée du breuriez, relayés par la municipalité et les médias locaux, parlent de « vieille tradition » et de « survie ». Or, n’est-ce pas une erreur que de vouloir à tout prix incorporer dans le champ de la tradition des formes de manifestation altérées d’une coutume ? avec l’idée de permanence de sa transmission – bien qu’il y ait eu rupture en 1980 –, alors qu’elle se déroule indûment et évidemment dans le champ de la modernité, et que, par là, elle y perd donc ce statut traditionnel, qui demeure par définition celui d’un mode de vie tout entier, la façon de vivre d’un milieu social traditionnel qui ne se réduit pas simplement à une forme unique de manifestation. Car la tradition et une pratique traditionnelle sont le fait d’une société traditionnelle à tous les jours de l’année, à chaque aspect de ses jours et dans la moindre de ses manifestations.
Il y a ici un hiatus évident entre la tradition et sa récupération sous une forme nouvelle et altérée, mais la vertu sociale, cohésive et spirituelle de la réactivation de la tradition est tout de même manifeste, et devrait se suffire sans pour autant devoir se positionner en tant qu’“héritière” d’une tradition.
III. Rupture et reprise dans la pratique d’une tradition
Il faut bien constater que la fête et le rituel mettent ici en relief une rupture dans la pratique de la tradition, soit définitive soit avec une reprise, ou alors d’une pratique sans solution de continuité. Ce constat se situe au niveau d’une réflexion qui est à mener sur la longévité des rites.
En 1969, Robert Cresswell remarquait que l’univers spirituel traditionnel des Irlandais avait été banni par l’Église, bien que non détruit, et que le destin de leur autre monde de conception celtique était « l’oubli, comme le reste de la tradition orale, en attendant qu’arrive le stade de développement de la culture industrielle où le besoin se fera sentir de rouvrir ces portes à moitié oubliées. » Mais « il semblerait que l’accès d’un pays au niveau industriel crée en premier lieu une très forte pression sur les habitants des bourgs des campagnes agricoles. » L’industrialisation conduit à un changement radical sur le plan économique, social et des mentalités, ainsi qu’elle provoque un oubli du monde spirituel traditionnel qui n’est plus adéquat, et auquel se substituent d’autres préoccupations parfois plus triviales, avant de revenir à des valeurs spirituelles.
Cozette Griffin-Kremer écrit que « tant que la vie quotidienne ne change pas profondément, la fête ne cesse d’exprimer une adéquation entre la réalité et la perception de la réalité dans des sociétés restées essentiellement rurales, où ce renvoi entre la réalité et la façon de l’organiser sous-tend une compréhension “totale” du monde. » Le mode de vie qui est ici évoqué, applicable sans doute à la commune de Plougastel-Daoulas jusqu’au début des années 1930, n’a cessé de s’altérer par la suite, en dépit d’une “irréductibilité” de ses habitants. Mais aujourd’hui, peut-on penser également avec l’auteur que les campagnes de sauvetage auxquelles chacun peut assister dans les communautés rurales « ne sont pas de simples opérations de récupération, mais l’expression de besoins profonds, parfois diffus et confus, mais toujours présents. » ? Sans verser a contrario dans le pessimisme, on ne peut s’empêcher de songer ici au « romantisme mal taillé » évoqué par Robert Cresswell, et dont il convient d’être conscient. Sans doute assiste-t-on à Plougastel-Daoulas à des opérations de sauvetage comme celle du breuriez, mais qui ne paraissent pas recueillir l’assentiment général des anciens habitants de la commune. Peut-être les plus réticents espèrent-ils secrètement la réouverture des portes de l’autre monde et qu’ils n’osent pas ? ou peut-être n’y croient-ils plus suffisamment ? Mais peut-être jugent-ils aussi qu’il est trop tard et que ce n’est plus le temps ? Quant aux autres, une nostalgie affichée dans la bonne humeur ne suffit pas forcément à renouer avec un mode d’existence révolu, où les gestes avaient un sens profond et une raison d’être. Sans doute assiste-t-on à un regain général de spiritualité, témoignant effectivement de « besoins profonds, parfois diffus et confus », mais donc également d’une désorientation s’expliquant par l’inadéquation entre le souvenir d’une vie passée, la sienne ou celle des autres plus âgés – qu’ils soient des ascendants familiaux ou non –, et les exigences du présent par trop différent et davantage angoissant.
Robert Cresswell concluait que « l’Irlande traditionnelle, voire l’Irlande d’aujourd’hui, disparaît, certes, sans possibilité de retour, mais l’Irlande de demain existe en potentiel déjà. » Dans le même ordre d’idée, mais à une autre échelle, on peut penser que le Plougastel d’aujourd’hui c’est déjà demain, et que sa potentialité s’exprime pleinement, mais sans que l’on puisse pour autant deviner les embûches futures et les changements correspondants.
Bibliographie
BODENES Louis-Marie, Plougastel-Daoulas. Ses villages. Ses traditions, Éd. de la Cité, Brest, 1978, 320 p.
CAMBRY Jacques, Voyage dans le Finistère ou état de ce département en 1794 et 1795, Paris, an vii, 3e éd. J.-B. Le fournier, Brest, 1836, annotations par M. Le Chevalier de Fréminville, 480 p.
CRESSWELL Robert, Une communauté rurale de l’Irlande, Université de Paris, coll. Travaux et Mémoires de l’Institut d’Ethnologie, LXXIV, Musée de l’Homme, Paris, 1969, préf. d’André Leroi-Gourhan, 573 p.
DELUMEAU Jean, Une histoire du paradis, 2 t., Fayard, Paris, 1992, t. I, « Le Jardin des délices », 360 p.
GERMAIN-THOMAS Olivier, Religions. Le besoin du sacré, « Le Monde », “Le Monde des livres”, vendredi 18 juin 1993, p. 32.
GRIFFIN-KREMER Cozette, La fête du Premier Mai dans les traditions celtiques insulaires, mém. de DEA, dact., Université de Bretagne Occidentale, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Brest, nov. 1992, 76 p.
LE GALLO Yves, Clergé, religion et société en Basse-Bretagne. De la fin de l’Ancien Régime à 1840, 2 t., Éd. Ouvrières, Paris, 1991, t. I, 608 p.
MARTIN Eric, Milieu traditionnel et religion populaire. La cérémonie du breuriez à Plougastel-Daoulas, mémoire de Maîtrise, dact., UBO, Faculté des Lettres et Sciences Sociales Victor Segalen, CRBC, Brest, 1993.
MARTIN Eric, L’Arbre, la Pomme et la Mort. Un rituel funéraire en Bretagne et en Roumanie, mémoire de DEA, dact., UBO, Faculté des Lettres et Sciences Sociales Victor Segalen, CRBC, Brest, 1994.